Fit mom, continuez votre pratique sportive en toute sécurité !

Vous êtes enceinte et vous n’envisagez pas une seconde d’arrêter le sport ? Rassurez-vous, il est tout à fait possible de concilier grossesse et activité physique, à condition de prendre certaines précautions.
C’est une tendance qui peut agacer, voire décourager toutes celles qui ont vécu un accouchement. De nombreuses stars ou mamans ultra sportives exhibent leur ventre plat post grossesse et leurs abdos dessinés sur les réseaux sociaux, parfois seulement quelques jours après la naissance de leur bébé. Sans tomber dans ces extrêmes, on sait désormais que le sport est un excellent moyen de minimiser les effets de la grossesse sur la ligne…mais aussi de reprendre le pouvoir sur son corps.
Les avantages de la poursuite d’une activité physique sont nombreux : limitation de la prise de poids, prévention du diabète gestationnel et de l’hypertension, libération d’endorphines…Rien d’étonnant à ce que la Haute Autorité de Santé préconise jusqu’à 3 heures de sport par semaine pour les femmes enceintes.
A condition de prendre quelques précautions : demandez l’avis de votre médecin avant de commencer à vous entraîner, pour vérifier que vous ne faites pas partie des grossesses à risque incompatibles avec la pratique du sport.
Préserver son périnée
Evitez également les sports qui vous exposent à une chute, potentiellement grave pour votre bébé : ski, équitation, escalade, athlétisme…Et évidemment les sports violents ou de contact : boxe, arts martiaux…D’une façon générale, les femmes enceintes doivent limiter au maximum les impacts et les sauts au cours de leurs séances de sport, en raison de la pression trop forte sur le périnée. Le footing n’est donc pas recommandé. En attendant la réouverture des salles, vous pouvez en revanche faire quelques séances d’elliptique ou de vélo d’appartement si vous en possédez à la maison. La marche, la natation, le yoga et le Pilates font partie des autres sports à privilégier lorsqu’on est enceinte.
Continuez aussi à faire des exercices de renforcement musculaire comme les fentes ou les squats, par exemple à l’aide d’un swiss ball qui permet de solliciter les muscles profonds. Méfiez-vous en revanche des abdominaux : renoncez temporairement à votre ventre plat. Les crunchs sont totalement contre-indiqués : si vous sollicitez trop vos abdos, vous risquez un diastasis après l’accouchement, c’est à dire une séparation marquée entre les parties droite et gauche des abdominaux qui nécessite une intervention chirurgicale. Pour travailler votre sangle abdominale, misez sur les exercices hypopressifs basés sur la respiration ventrale, qui n’exercent pas de pression
sur le périnée.