Trail : comment savoir quand marcher ou courir?

Si vous avez déjà fait un trail, vous avez vite compris que marcher est parfois plus efficace que courir sur ce type de course.
Une question demeure : à quel moment précis d’un trail doit-on opter pour la marche ? Quels sont les bénéfices pour les coureurs ? On vous explique comment ça fonctionne.
Marcher dans les pentes raides
C’est une règle simple : plus la montée est sévère, plus votre foulée ralentit. Dans les pentes raides, même ceux qui souhaitent continuer à courir ont tendance à piétiner. C’est alors souvent le bon moment pour opter pour la marche rapide. Vous constaterez vite qu’en marchant, votre allure est similaire, avec des bienfaits réels pour votre forme physique : opter pour la marche plutôt que la course dans les montées diminue votre rythme cardiaque, vous fait économiser de l’énergie et bénéficier d’une meilleure oxygénation.
Cependant, il n’existe pas de règle précise et universelle à ce sujet : chaque coureur doit déterminer à quel niveau de dénivelé il devient plus judicieux de marcher. Vous devrez être à l’écoute de votre corps pour trouver le moment opportun.
Marcher pour faire le plein d’énergie
La marche est particulièrement utile sur des trails longs. Sur des 50 kilomètres, par exemple, la gestion des réserves énergétiques n’est pas la même. Opter pour la marche sur la quasi-totalité des montées peut constituer une bonne stratégie pour tenir sur la durée et aller au bout de la course.
Enfin, il est souvent très utile de marcher pour faire une pause hydratation ou s’alimenter. Faire le plein d’énergie en courant peut conduire à casser le rythme respiratoire. Avec une foulée plus lente et mieux maîtrisée, le corps reprend des forces plus facilement. Cela permet aussi de diminuer l’essoufflement.