Entraînement polarisé et running : nos conseils

Comme de nombreux runners, vous avez peut-être envie de vous essayer à l’entraînement polarisé. Cette méthode qui consiste à répartir l’entraînement en deux périodes d’intensité opposée possède en effet plusieurs atouts.

Mais une question demeure : peut-on tout miser sur cette méthodologie ? Voici notre avis.

Les atouts de l’entraînement polarisé

Méthode très prisée des triathlètes et des trailers, l’entraînement polarisé séduit de nombreux runners car elle permet de renforcer l’endurance et de rester « frais » quand l’effort devient plus important.

Le principe est simple : lorsque vous courez en intensité élevée, vos capacités neuromusculaires se renforcent, votre corps apprend à « tout donner » très vite. Puis, à faible intensité, vous prenez le temps de récupérer des efforts accomplis. De la sorte, vous musclez votre cœur, vous agissez positivement sur le transport de l’oxygène et vous apprenez à votre corps à capitaliser sur les graisses pour puiser de l’énergie. L’idée, c’est de ne pas avoir d’entre-deux, chacune des phases décrites précédemment étant source de bénéfices pour l’organisme. 

L’importance de diversifier

Vous l’aurez compris, le fait de combiner basse et haute intensité permet aux runners de gagner en efficacité. Pour autant, il est souvent recommandé de ne pas tout miser sur cette méthodologie, ne serait-ce que pour garder une bonne motivation lors de vos entraînements. Le running est un sport aux multiples facettes et l’important est de ne pas entrer dans une certaine monotonie. Garder du plaisir doit être votre priorité.

Comme dans de nombreuses disciplines, vous devez surtout trouver l’approche qui vous correspond le mieux : entraînement au seuil, pyramidal ou polarisé… tout est possible ! Adaptez vos choix à votre morphologie et votre forme du moment. 

Enfin, vous constaterez au fil de vos séances que diversifier vos allures, c’est sans doute la meilleure option pour renforcer à la fois vos capacités physiques et votre mental.