Retour sur le football 2012 en chiffres

FranckFootball3 weeks ago121 Views

2012 restera dans l’histoire du football comme une année charnière, riche en émotions, en exploits individuels et collectifs, et marquée par des statistiques mémorables. Des records battus aux performances européennes, en passant par les chiffres ahurissants des plus grandes stars, cette année a laissé une empreinte profonde dans l’univers du ballon rond. Décryptons l’année footballistique 2012 en chiffres, à travers les grandes compétitions, les joueurs marquants et les tendances observées dans les principales ligues du monde.

Les grandes compétitions : entre surprises et domination

L’Euro 2012 : l’hégémonie espagnole confirmée

Organisé conjointement par la Pologne et l’Ukraine, l’Euro 2012 a consacré pour la troisième fois l’Espagne, qui avait remporté l’Euro 2008 et la Coupe du Monde 2010. Les hommes de Vicente del Bosque ont brillé en surclassant l’Italie 4-0 en finale, un score record pour une finale de championnat d’Europe.

  • 12 buts inscrits par l’Espagne en 6 matchs, meilleure attaque du tournoi.
  • 0 but encaissé à partir des quarts de finale jusqu’à la finale.
  • Andrés Iniesta élu meilleur joueur du tournoi.
  • Mario Balotelli (Italie) et Fernando Torres (Espagne) co-meilleurs buteurs avec 3 buts chacun.

Avec ce triplé historique Euro – Mondial – Euro, la Roja a inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire du football moderne.

La Ligue des champions 2011-2012 : le sacre inattendu de Chelsea

La plus prestigieuse compétition européenne a vu Chelsea FC triompher pour la première fois en Ligue des champions. Sous la direction de Roberto Di Matteo, les Londoniens ont éliminé Naples, Benfica, Barcelone et enfin le Bayern Munich en finale.

La finale, jouée à l’Allianz Arena, s’est décantée aux tirs au but après un score de 1-1. Didier Drogba, qui a égalisé de la tête à la 88e minute, a marqué le penalty décisif.

Quelques chiffres clés :

  • 9 buts pour Lionel Messi, meilleur buteur du tournoi.
  • 86 buts inscrits en phase de groupes, un record à l’époque.
  • Le Bayern Munich a eu 56 % de possession moyenne sur l’ensemble de ses matchs.

Ce triomphe illustre à quel point la résilience peut payer dans les phases à élimination directe. Chelsea est ainsi devenu le cinquième club anglais à gagner la C1.

Les performances individuelles hors normes

L’année record de Lionel Messi

2012 est indissociable de l’exploit de Lionel Messi. Le prodige argentin du FC Barcelone a battu un record vieux de 40 ans, celui du nombre de buts inscrits en une seule année civile.

Chiffres impressionnants :

  • 91 buts en 69 matchs toutes compétitions confondues (club et sélection nationale).
  • 79 buts avec le Barça, dont 59 en Liga espagnole.
  • Plus de 20 doublés réalisés sur l’année.

Messi a ainsi pulvérisé le record de Gerd Müller, qui avait inscrit 85 buts en 1972. Une performance qui lui a valu son quatrième Ballon d’Or consécutif, un autre record inégalé à l’époque.

Les autres grands buteurs de l’année

Si Messi a survolé les débats, d’autres attaquants ont également brillé par leur régularité et leur efficacité :

  • Cristiano Ronaldo : 63 buts toutes compétitions confondues, dont 46 en Liga. Moins que Messi, mais avec un impact considérable sur les performances du Real Madrid.
  • Radamel Falcao : 36 buts avec l’Atlético Madrid, et un triplé en finale de la Supercoupe d’Europe face à Chelsea (4-1).
  • Zlatan Ibrahimović : 35 buts avec l’AC Milan puis le PSG, emblématique de son influence en Serie A et son arrivée remarquée en Ligue 1.

Ces statistiques soulignent une tendance forte : l’individualisation du succès via des chiffres toujours plus impressionnants.

Les championnats nationaux en plein renouveau

La Liga : duel au sommet entre Messi et Ronaldo

La saison 2011-2012 de Liga restera celle de tous les records, avec un Real Madrid titanesque qui a terminé champion avec 100 points — une barre jamais atteinte auparavant.

Le Real a marqué 121 buts en 38 matchs, soit une moyenne de 3,18 buts par match. José Mourinho, alors entraîneur, a été encensé pour cette efficacité offensive. Cristiano Ronaldo a également inscrit 46 buts en championnat, restant toutefois derrière Lionel Messi et ses 50 buts.

Premier League : Manchester City, champion in extremis

La Premier League a offert un des scénarios les plus haletants de son histoire. Manchester City a remporté le titre lors de la dernière journée, grâce à un but d’Agüero à la 94e minute contre QPR, devançant Manchester United à la différence de buts.

Quelques données marquantes :

  • 89 buts marqués par Manchester City pendant la saison 2011-2012.
  • 28 victoires sur 38 matchs.
  • Wayne Rooney (Manchester United) et Robin van Persie (Arsenal) auteurs de 27 et 30 buts respectivement.

Ce titre symbolise l’émergence de City comme une force incontournable en Angleterre et en Europe.

Ligue 1 : l’arrivée d’une nouvelle ère avec le PSG

En France, 2012 marque l’année où le Paris Saint-Germain, racheté par QSI (Qatar Sports Investments), amorce un changement de dimension. Si Montpellier a été sacré champion pour la première fois de son histoire, le PSG a préparé le terrain pour sa future domination :

  • Zlatan Ibrahimović signé durant l’été 2012, avec un salaire estimé à 14 millions d’euros nets par an — une révolution pour le championnat.
  • Carlo Ancelotti nommé entraîneur, apportant une approche tactique rigoureuse.
  • 74 buts inscrits par le PSG en Ligue 1, deuxième meilleure attaque.

Bien que battu au classement par Montpellier (82 points contre 79), le PSG a clairement émergé comme le prétendant sérieux au titre, ce qu’il confirmera dès 2013.

L’impact global et médiatique du football en 2012

Au-delà des performances sportives, 2012 a été une année de transition dans la manière dont le football est consommé et analysé. L’explosion des réseaux sociaux a rendu les statistiques et les records immédiatement partagés, discutés et critiqués à une échelle planétaire.

Chiffres d’audience et affluence

L’Euro 2012 a attiré en moyenne 150 millions de téléspectateurs par match. La finale Espagne-Italie a culminé à plus de 300 millions d’audience mondiale, confirmant l’attrait croissant du football européen.

En termes d’affluence dans les stades :

  • La Bundesliga affiche la meilleure moyenne d’Europe avec 45 116 spectateurs par match.
  • Le Camp Nou et Old Trafford dépassent régulièrement les 75 000 spectateurs.

Ces chiffres attestent d’une croissance continue de la popularité du football malgré la morosité économique globale de l’époque.

Les transferts et la croissance économique du football

2012 a été marquée par une forte inflation sur le marché des transferts. Parmi les plus gros mouvements :

  • Eden Hazard quitte Lille pour Chelsea contre 40 millions d’euros.
  • Thiago Silva et Ibrahimović au PSG pour près de 60 millions cumulés.
  • Luka Modrić rejoint le Real Madrid pour 35 millions d’euros.

La montée en puissance des clubs soutenus par des groupes financiers (Chelsea, PSG, Manchester City) a modifié l’équilibre du pouvoir dans le football mondial. Cette tendance s’est accélérée en 2012, posant les bases d’un nouveau paradigme économique.

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