Le football, ce sport universel, prend de nombreuses formes. Parmi elles, le football 5 club séduit un nombre croissant de passionnés en France. Moins connu que ses aînés à onze ou à sept joueurs, ce format plus intimiste mais tout aussi intense connaît une popularité grandissante. À travers cette forme moderne et dynamique, les joueurs — professionnels comme amateurs — peuvent libérer leur technicité dans un cadre convivial et structuré. Partons à la découverte de ce phénomène en pleine expansion sur le territoire français.
Le football à 5, aussi appelé five, est une variante du football classique qui se joue à cinq contre cinq sur un terrain plus petit, généralement en salle ou sur gazon synthétique en extérieur, entouré de murs ou de filets. Depuis son apparition dans les années 2000, il a su séduire une nouvelle génération de joueurs en quête de jeu rapide, technique et collectif.
Le football 5 se distingue par des règles allégées qui favorisent le spectacle et l’engagement. Le hors-jeu est absent, les touches se jouent au pied, et les changements sont illimités. Chaque partie dure en général 2 fois 25 minutes, ce qui permet un engagement physique soutenu mais raisonnable pour tous.
L’aspect spectaculaire est renforcé par :
Si les clubs professionnels utilisent le five dans le cadre de leurs entraînements techniques ou hors saison, ce sport est surtout devenu un formidable outil d’intégration du football pour tous. Enfants, adolescents, adultes, hommes comme femmes trouvent dans les clubs de five une activité accessible, conviviale et extrêmement ludique. Cela permet notamment aux néophytes de découvrir le football sans la pression ni les contraintes du sport en club traditionnel.
Depuis une quinzaine d’années, la France connaît un véritable boom du football 5, porté par l’essor de structures privées mais aussi par l’implication croissante de collectivités locales et d’associations sportives.
Les premiers clubs de five ont émergé dans les grandes agglomérations comme Paris, Lyon ou Marseille. Des enseignes telles que UrbanSoccer ou Le Five ont été des pionniers en France en proposant des centres modernes, équipés et organisés autour d’un modèle économique basé sur la location de terrains à l’heure.
Ces structures proposent des forfaits d’abonnement, de la location à la séance, des ligues amateurs intra-centres et souvent des événements d’entreprise ou tournois corporate. Le modèle séduit, tant pour son accessibilité logistique (pas besoin de licence, d’adhésion, ni de licences fédérales) que pour la qualité de ses installations et services annexes (vestiaires modernes, restauration, équipements à la vente).
Aujourd’hui, le five ne se limite plus aux grandes villes. Il s’installe durablement en périphérie urbaine et même dans certains territoires ruraux grâce à des projets publics-privés et à des initiatives sportives locales. De nombreuses municipalités intègrent des terrains de five en accès libre dans leurs complexes sportifs pour favoriser la pratique libre et encadrée des jeunes.
Le développement du football à 5 dans ces zones s’accompagne souvent de partenariats avec des organismes comme l’FFF pour permettre une structuration adaptée et certifiée.
Le football 5 club en France est bien plus qu’un simple loisir. Il s’adresse à plusieurs types de pratiquants. Les structures les plus avancées offrent des programmes variés, adaptés aux besoins et attentes de chacun.
De nombreuses structures proposent aux joueurs réguliers de former une équipe et de participer à une ligue amateur locale. Ces championnats durent généralement de 8 à 12 semaines et permettent de stimuler l’implication des joueurs sans la pression de la compétition officielle. Ce format semi-compétitif attire particulièrement les jeunes actifs qui souhaitent maintenir une activité physique régulière.
Ces dernières années, plusieurs clubs professionnels ont intégré des séances de five dans leur préparation physique. Il permet d’affiner la technique en petits espaces, le jeu collectif rapide, la réactivité, ainsi que l’intensité dans les duels. De nombreux joueurs issus du street football trouvent dans les centres de five un excellent tremplin pour se montrer.
Inspirés des clubs traditionnels, les clubs de football 5 lancent peu à peu leurs propres académies. Encadrées par des éducateurs diplômés, ces écoles offrent une alternative intéressante à un cursus classique de football en club, avec souvent une meilleure souplesse horaire et une dimension purement pédagogique (peu ou pas de compétition).
Monter un projet ou rejoindre une structure déjà existante dépend du type de pratique souhaité.
Il existe plusieurs plateformes qui permettent d’identifier les clubs de five autour de soi. Des sites comme Five-a-side.com listent les terrains disponibles et leurs horaires. Vous pouvez aussi retrouver facilement un centre via Google en tapant « football 5 club + ville ».
Il est possible de :
Avec le développement exponentiel de la discipline, certains passionnés se lancent dans la création de leur propre football 5 club. Cela nécessite cependant un investissement conséquent : terrains normés, éclairage, vestiaires, assurances, gestion de la communauté et partenariats locaux.
Des franchises comme Le Five ou UrbanSoccer proposent des modèles clés en main pour ceux qui souhaitent ouvrir leur propre centre, en bénéficiant d’une marque reconnue et d’un accompagnement logistique et marketing complet.
Au-delà du sport, le football 5 s’impose comme un vecteur d’inclusion sociale et un catalyseur économique local. En favorisant une pratique sportive flexible et non exclusive, il rapproche des publics aux profils variés qui n’auraient jamais franchi les portes d’un club de football classique.
Par ailleurs, la construction d’un centre de football 5 génère de l’emploi (gestion, animation, maintenance), redynamise certains quartiers périphériques et encourage les partenariats inter-associatifs (santé, insertion, culture sportive).
Le football 5 club en France a franchi le stade de la tendance éphémère. Il incarne désormais une discipline à part entière aux retombées multiples : sportives, sociales, économiques et même culturelles.