Transfert cyclisme 2025 les rumeurs déjà lancées

Alors que la saison 2024 de cyclisme bat encore son plein avec ses courses haletantes et ses classements à suspense, les projecteurs commencent d’ores et déjà à se tourner vers 2025. Dans les coulisses, les équipes s’activent, les négociations avancent, et les premières rumeurs de transferts cyclisme 2025 s’invitent dans les discussions. Bientôt, le marché des transferts s’ouvrira officiellement, mais déjà, certains mouvements semblent inévitables, d’autres plus surprenants. Voici un tour d’horizon détaillé des principales rumeurs et tendances qui alimentent l’actualité du peloton professionnel.

Les grands leaders en discussion : la valse des têtes d’affiche

Tadej Pogačar, vers un changement de maillot ?

Indiscutablement l’un des coureurs les plus dominants de sa génération, Tadej Pogačar soulève de nombreuses interrogations. Bien qu’encore sous contrat avec UAE Team Emirates jusqu’en 2027, plusieurs sources proches du peloton évoquent l’intérêt pressant de Ineos Grenadiers. La formation britannique, qui cherche toujours à retrouver un leadership clair depuis le déclin de Froome et les incertitudes autour de Bernal, ferait actuellement le forcing pour enrôler le Slovène en proposant un transfert record, rendu possible par le soutien financier de ses sponsors partenaires.

Remco Evenepoel chez INEOS ou visera-t-il la stabilité ?

De son côté, Remco Evenepoel, bien qu’annoncé chez Ineos depuis déjà plusieurs saisons à travers les rumeurs, reste officiellement chez Soudal-Quick Step. Cependant, la récente fusion avortée avec Jumbo-Visma aurait visiblement ravivé certaines tensions internes. Son père, également son manager, ne cache pas sa volonté de confier à Remco une structure solide spécialisée autour de lui. Ineos n’est pas la seule piste : Bahrain Victorious et même Astana Qazaqstan auraient manifesté leur intérêt, ce qui pourrait redistribuer complètement les cartes.

Les vieux briscards entre reconversion et dernier défi

Peter Sagan, une retraite à oublier ?

Alors que Peter Sagan avait annoncé qu’il se consacrerait au VTT pour les Jeux Olympiques 2024, de nouvelles informations laissent à penser qu’il pourrait faire une ultime pige sur route en 2025. Des équipes ProTour comme TotalEnergies, son ancienne maison, n’écarteraient pas un retour symbolique en parallèle de ses projets personnels. Il s’agirait sans doute plus d’un rôle d’ambassadeur ou de mentor auprès des jeunes que d’une vraie ambition sportive, mais sa popularité pourrait encore peser lourd dans la balance marketing de certaines équipes.

Thibaut Pinot, le revenant de 2025 ?

Le public s’est ému de l’adieu de Thibaut Pinot aux routes du World Tour en 2023. Pourtant, selon plusieurs insiders bien informés, le Franc-comtois réfléchirait à reprendre du service sur certaines courses de montagne, dans une équipe à envergure plus modeste, notamment pour venir en soutien de jeunes grimpeurs français. Son retour éventuel serait très ciblé, mais ne ferait que renforcer l’élan nostalgique autour du coureur le plus populaire de l’Hexagone.

Mouvements stratégiques : les équipes se reconstruisent

Jumbo-Visma : après les rumeurs de fusion, les mouvements massifs

La tentative de fusion avec Soudal-Quick Step a laissé des traces. Jumbo-Visma pourrait perdre plusieurs éléments-clés à l’issue de la saison. Sepp Kuss, vainqueur surprise de la Vuelta 2023, serait l’un des coureurs les plus convoités, notamment par Movistar et EF Education-EasyPost, qui souhaitent renforcer drastiquement leur potentiel en haute montagne. Christophe Laporte et Wout van Aert seraient eux aussi sur les radars de plusieurs formations, bien que ce dernier bénéficie d’une aura particulière et d’un contrat solide jusqu’en 2026.

Arkéa-B&B Hotels : un recrutement plus international

La formation française travaille à sa mue. Selon plusieurs journalistes bien informés du groupe L’Équipe, l’objectif clair pour 2025 est de devenir plus compétitive sur des terrains variés. Pour cela, Arkéa souhaite attirer des grimpeurs d’Amérique latine (un nom circulant avec insistance est Daniel Felipe Martínez, actuellement chez Bora), mais aussi consolider une structure autour de son sprinteur Arnaud Démare. L’arrivée d’un poisson-pilote étranger est en discussion, avec l’Italien Matteo Trentin en tête de liste.

Les jeunes pépites courtisées : l’avenir du peloton en jeu

Lenny Martinez, l’objet de toutes les convoitises

Révélation chez Groupama-FDJ, Lenny Martinez impressionne par sa gestion de l’effort en montagne et sa maturité. Bien qu’un premier contrat professionnel l’attache encore à l’équipe jusqu’à fin 2025, plusieurs formations WorldTour, dont UAE en tête, envisageraient de proposer un rachat anticipé. L’objectif serait de le faire monter d’un cran dans la hiérarchie dès la saison prochaine. Ses performances sous le maillot bleu-blanc-rouge durant les compétitions UCI juniors ont renforcé son statut de dauphin potentiel des grands leaders de demain.

Romain Grégoire et Paul Lapeira sur les tablettes

Deux autres jeunes Français se distinguent : Romain Grégoire par sa polyvalence et sa science de la course, et Paul Lapeira par ses qualités de puncheur. Si Grégoire semble plus en phase avec un avenir long chez Groupama-FDJ, Lapeira, actuellement chez Decathlon-AG2R, pourrait bénéficier d’un transfert surprise chez Cofidis, qui chercherait à le positionner en tant qu’électron libre sur les Ardennaises. Sa marge de progression séduit aussi des équipes belges comme Lotto-Dstny.

• Tadej Pogačar est pressenti chez Ineos malgré un contrat verrouillé chez UAE.
• Remco Evenepoel attire toujours plus de convoitises après la crise Soudal-Visma.
• Le retour de Thibaut Pinot pourrait animer les cols alpestres en 2025.
• Lenny Martinez cristallise l’attention comme futur grand leader français.

Le marché des transferts cyclisme 2025 n’a pas encore officiellement ouvert ses portes, mais les tractations en coulisses sont déjà bien entamées. Avec des enjeux à la fois stratégiques, sportifs et financiers, cette intersaison pourrait changer la structure même du peloton WorldTour. Plus que jamais, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour dessiner la carte des forces de l’année à venir, où les ambitions individuelles viendront bouleverser l’équilibre délicat des collectifs.